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CHARLES BAPTISTE

Qui serais-je sans toi ? Familial, amical, amoureux… la grande question du lien traverse GRAND ENFANT, troisième album de Charles-Baptiste qui construit son œuvre depuis une petite dizaine d’années. Chacun de ses disques est comme « un adieu à une obsession » dont il se délivre avec des mots simples escortés par des mélodies pop que l’on retient et desquelles s’échappe une mélancolie réconfortante.

 

Avec sensibilité, l’auteur-compositeur-interprète évoque l’impossible communication avec un père mutique (Dimanches), les discordes parfois vachardes entre frères et sœurs (Brothers and Sisters), ou l’amour absolu dans Tout pour elle. Trois titres « clipés » par le réalisateur Serge Bozon dans son court-métrage musical, Grands enfants (avec Anna Biolay, Brigitte Fossey). Sous les traits d’un barman, le musicien chante au milieu des dialogues. Captivant.

 

Dans un ping-pong théâtral avec la chanteuse Clair, complice de Katerine (le très eighties La voiture), cet amateur de littérature et de poésie rejoue une dispute de couple à coups d’onomatopées pop (Ouhla ouhla, Nanananana…). Il signe aussi un diptyque sur la solitude en s’interrogeant sur les conséquences du patriarcat et sur les ravages d’une société consumériste qui érige le bonheur en diktat (Grande fille ; Grand garçon en duo avec Nicolas Mathieu, Goncourt avec le justement nommé Leurs Enfants après eux).

 

« Qu’ai-je appris de mes parents – et de la vie ? ». Taraudé par la question, le chanteur s’interroge sur sa propre légitimité à transmettre, en listant habilement les phrases inspirantes qui l’ont aidé à se construire. D’ailleurs, l’album se clôt dans un bel élan d’ouverture sur les générations suivantes avec Si on changeait, invitation à changer de paradigme. Un titre engageant partagé avec le Star Feminine Band, groupe d’adolescentes béninoises tourné, comme lui, vers l’avenir.

 

Façonné aux sons de Michel Berger, Véronique Sanson, Julien Clerc, William Sheller… Charles-Baptiste livre avec GRAND ENFANT un album où les vérités nues se parent de volées de cordes qui magnifient ses compositions. Pour mieux se révéler et transcender les sentiments, les émotions. Ou l’art de nous rappeler, pour cet admirateur de Romain Gary, qu’il existe toujours « une féerie secrète derrière le masque de la réalité ».

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Laura MARQUEZ

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